
Poèmes publiés ou inédits de Jean-Michel Tartayre
Les plus belles choses ne peuvent être vues ou même touchées.
Elles sont ressenties avec le cœur.
Helen Keller
Ne te porte jamais caution.
Thalès de Milet
Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté
Victor Hugo
Le poète ne peut pas longtemps demeurer dans la stratosphère du Verbe.
Il doit se lover dans de nouvelles larmes et pousser plus avant dans son ordre.
René Char

RAFALE FRENCH NAVY PILOTS. Un document YouTube
Rocky I. Eye of the Tiger. Un document YouTube.
Top Gun. Take My Breath Away. Un document YouTube.

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Lumière prégnante, réelle, en soi
Et hors de soi – où l’on baigne.
Entré dans cette saison estivale
Au jour du solstice,
Lorsque les couteaux du soleil
Tranchent dans le vif le narcissisme de mort
Et ouvrent sur le sourire
De la femme et de l’enfant –
Comme émané de l’arbre à myrrhe.
Laisser couler la source –
Du fond de soi et sur ce point,
Y concentrer son énergie …
Jusqu’à la fleur éclose, dans le creux
Des mains.
Cette parole, ce poème.

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Là où le soleil
Étend sa nappe de lumière
Le long des parois
De la vallée glaciaire –
Ce torrent comme
Tombé du ciel,
Aussi ténu qu’un filet d’eau
Tourbillonnant au fond
Du vase clair.
Ne considérant que ces arbres
Allés avec la lumière du soleil,
Jusqu’aux racines.
Des mots posés dessus
Avant de se fondre dans l’air –
Pareils aux fauvettes.

Où tout à l’air de se confondre
Avec le climat atone,
Il suffit que le regard
S’oriente vers l’interstice du rideau
Pour que, sous l’action
Du rayonnement naturel –
De l’espérance l’instant s’anime,
Saisi à la racine.
Ici, parmi les rocs de parfums.
Dans la complétude chromatique.
Et toujours épris de réalité.
« Não sou nada.[1] »
[1] « Je ne suis rien », de Fernando Pessoa, dans son poème intitulé « Bureau de tabac ».
La pierre pour seul miroir –
Et de notre esprit uni à la pierre, croire.
Porté par les signes
Ou quelques mots toujours adéquats.
Pierres ou parfums –
Support du poème, de ses couleurs.
Dans la lumière de l’Enfance.
Blocs polychromes assortis de leurs signes –
En cette adéquation d’où naît le poème,
Comme fleur de rose ou de jasmin.

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Tu écris le cri des tribus, ou
Ces plumes en couleurs
Plus rapides que les flèches en leur éclat,
Et de la nature des pierres,
De leur eau – absolu de parfum.
Sans se poser de questions Véritablement.
Pierres contre soi, d’un bloc
Effaçant tout, excepté
Leur harmonie parfaite, seule réalité
Et seule – Ici et Maintenant.
Éclosion chromatique, telle la fleur –
Dans l’essor des fragrances.
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La rose et le jasmin bleu
Révèlent en leurs parfums
Les nuances les plus subtiles,
Colorant nos regards
Comme les reflets d’un ciel d’aurore
À la surface de l’eau,
Dans le silence des astres, d’or pur.
Dans les senteurs d’encens, portés.
Le regard orienté sur leurs chromatismes
Que le jour éclaire
Et d’une émotion insensible,
Passant par exemple du bleu saphir
Au rose fuchsia, du vert cristallin
Au jaune solaire –
Nous arpentons l’azur de pierres et d’eau,
Fidèles à l’esprit
Des montagnes et des mers.


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À la fleur de cerisier offrant
Ses senteurs aurorales au jour qui se lève,
L’ordre des samouraïs
Intraitable sur la question d’honneur
Rend l’hommage dû.
Le sabre pointé en direction du ciel –
Qui lui retourne le sien, bout à bout,
D’or entièrement conçu, parfum et métal –
Et le recouvre au centuple
De cette substance solaire, et l’adoube.
Parfum est chose prodigieuse
Par sa subtilité et ses couleurs.
– Mer arc-en-ciel baignant le monde,
Que versent les anges du plus haut du roc,
De toute éternité, nécessairement.

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Les fleurs de la Sphinx,
Celles que l’on dépose à ses pieds de fauve,
Ont des senteurs de menthe et de violette.
J’y ai, parcourant du regard
Sa structure majestueuse –
Toute de pierres précieuses,
Remarqué aussi une rose pourpre
Bien serrée entre ses dents
Qui s’accordait parfaitement
Avec les couleurs de l’aurore, comme
Empruntée à ses jardins,
Au-dessus desquels plane l’oiseau du jazz,
Laissant dans son sillage le parfum
Et la musique –
En poussière ou chromatismes d’or.
Parce que l’esprit de corps
Est le fondement de la cité,
Il demeure nécessaire
De l’entretenir – chaque instant,
Comme le jardin
Et de faire de son propre corps
Une citadelle de senteurs
Dont s’augmente l’ensemble –
Une vertu, une force
Ou sa pierre angulaire.


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La part qui nous est accordée
Est la place de notre volonté d’aimer,
La place au choix
En faveur de la béatitude, tel
L’enfant où le ciel transparaît
Dans sa perfection.
La part des fleurs.
Parce que le jardinier est femme ou homme
D’appétit, il est gastronome
Et se prononce toujours
De façon radicale en faveur du bon goût
Et des plats en sauce,
Dont les senteurs appellent naturellement
Le nez, la bouche et l’estomac
Pour mordre et apprécier avec désir,
En véritable amante ou amant – de la vie.

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Un regard posé sur le monde,
Yeux grands ouverts –
Propose l’immense jardin
Dont les harmonies chromatiques s’offrent
Tel l’aimant – en floralies,
En soi, pour soi.
Celles et ceux de la faim et de la soif
Connaissent le prix de la vie
Et du silence.
Associant à toute chose son essence.
Le regard orienté vers les parfums sublimes
Et la perfection de leurs chromatismes. –
Blocs de gemmes infrangibles
Auréolées d’encens, de myrrhe, de benjoin,
De leur émanation céleste.

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La puissance en premier lieu –
Qui ordonne des structures.
Objet géométrique où sont convoquées
La glace, la neige et la pierre, unique
En son langage,
D’où émerge toujours le poème
Ou cette fleur des montagnes.
L’œil orienté sur la structure
Dont la masse gracieuse
Développe une langue née
Des plus hauts sommets
Et source éternelle de contemplation.


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Pris dans la montagne de glace,
De neige et de pierres, telle
Une forteresse infrangible
Ou le berceau de la Terre
Que les ailes du Temps transportent
Selon l’ordre parfait de l’évolution
Et du déroulement des siècles.
Le chant des béatitudes,
Nécessaire en sa luminescence
Et sa gravité.

Courbe en sa perfection, elle
Glisse à l’instar d’un rayon
Posé à l’aurore sur la joue du dormeur –
Cette voie des sommets,
Par nature infranchissable.
Où le roc s’est nécessairement
Uni à la glace.

Bellissima passion
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Le regard posé sur cette fleur irisée
Des glaciers, qui les fonde
Et les enrubanne de senteurs.
Dans la lumière aurorale de notre amour.

Classic Elegance 208
Le soleil se lève comme le phénix
Déploie ses ailes.
Au-dessus de la langue de pierre,
De neige et de glace.
Y gravant les chromatismes de l’arc-en-ciel
Fondu à l’or bleu.
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Bellissima passion
Phénomène naturel ou magnificence,
Dont le rayonnement sublime les sens
Dans les limites du diapason de Dieu –
Le glacier,
Dans la perfection des chromatismes jaillis
Tel l’ajour sur l’or rose
Et les gemmes multicolores
Propulsées par l’eau des torrents.
Le glacier,
Composé de multiples carreaux d’arbalète
Éclairant l’Univers.
Glacier,
Langue de roc.

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Le glacier dans sa majesté
Que l’or du ciel illumine
D’une polychromie parfaite,
De gemmes constituée,
Oblige l’exclusivité des sens.
Ordre suprême, ordre du sublime,
Convoquant les senteurs les plus pures,
Les floralies exquises,
La faim d’amour,
L’ascension idéale.
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Masse dont la gravité
Fonde l’entendement, l’amour et la raison.
Dimension sublime où chromatismes
Du parfum et de la pierre se mêlent
À la grande lumière du silence,
D’un glaive brandi pointe en bas.

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D’une absolue gravité,
La chevelure nue du glacier
S’entend comme un phénomène
Hors du temps, d’où émanent
Les couleurs et les parfums
Du ciel et de la terre tel
L’envol d’un grand oiseau majestueux.
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Monde du silence, où l’esprit
Contenu par les sens – se confond
Aux structures minérales et,
Par extension, aux éléments.
À voir et à entendre, à sentir l’air des monts –
Marqués par la présence du glacier,
Tout marcheur peut constater la perfection
Des choses qu’il gravit,
Au sein desquelles il demeure –
Une langue accomplie
En blocs chromatiques et que la lumière
Du ciel révèle en leur majesté
Au seul regard.
Une citadelle des plus sérieuses,
Entendue comme infrangible, imprenable.


Glaciers, lumière au plus tranchant
Des gemmes et de l’acier –
Bleue telle la glace qui les forge,
Verte pareille à la structure forestière
Qui les orne et les accompagne
Et les préserve.
Ou cette espérance, palais de senteurs.
Et aux seuls sens –
Entendus comme forteresse, outils
De précision.

La fleur des glaciers
S’apparente à un moment incompréhensible.
Dionée de gemmes assorties des parfums
Aux fragrances les plus pures,
Elle m’absorba –
Dans sa parfaite structure.
Fleur d’or où se posent
Les chromatismes minéraux
Dans les vapeurs jointes aux floralies,
Dont je suis – ici et maintenant,
Par la force des choses,
L’absolue plénitude des sens.
Au cœur des grandes montagnes.
In situ – et doté du grand amour.
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Aux formes les plus diverses
Et toujours parfaites, les fleurs d’airain
Demeurent dans la complétude
Et la permanence.
De repos en mouvement, elles ne demandent
Que notre considération pour leur vertu
Infiniment bonne, source pure d’énergie.
Il est dit qu’elles sont le langage
Des origines, signes ou figures.

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La fleur d’airain est quotient considérable
Et résilience systématique,
Irradiant par sa beauté naturelle
Dans chacun de nos sens – et l’orientant
Vers le goût de la culture du jardin,
De la gaieté, de la perfection.


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Fleur d’airain est adéquation
Au désir raisonné – ou langage d’or.
Figure de la complétude
Où se concentrent les senteurs d’Eden
Et l’harmonie chromatique,
Qui engage la fidélité du regard.
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Immuable et sans énigme, la fleur d’airain
Est corps à aimer, d’un amour
À entretenir, à conserver –
Nécessairement.
Fleur d’airain ou fleur nécessaire,
D’absolue nécessité.

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Observant avec fidélité
Ces fleurs d’airain,
Nous apparaît que leurs nuances varient
Presque insensiblement
De la couleur or à celle de l’émeraude,
Ou de l’aigue-marine,
Selon les modulations de notre gaieté –
Telle l’eau regardant le soleil,
Radieux toujours.

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Fleur d’airain est esprit
Et, de ce fait, perfection,
Prégnance absolue.
Elle est nuances de la gaieté
Et se confond
Avec la présence du Soleil, de l’air,
De l’eau et de la Terre –
De l’or au bleu vert,
Gemme de chaque instant.

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D'airain, d'or et par raison,
Que le jour habite –
Ici, la fleur anthropique.
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Posant le regard sur la déesse
De l’air et de l’eau,
Je constate autour les légions
Des anges et des amazones
En formation de bienvenue,
Donnant à entendre respect et dignité
Pour le corps et l’âme
Du bord de l’air, du bord de l’eau.

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Un palais de marbre blanc, de marbre bleu,
Auquel l’éclat des grands lustres
Ajoute à la perfection du lieu,
Se propose comme objet essentiel
Du bon goût, du respect et de l’honneur.
Ainsi des montagnes célestes
Assorties de neige et de glace.
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N’être qu’un sujet de gaieté,
Sans pitié pour soi-même.
Le regard posé sur l’autre
Comme on regarde ce ciel de neige –
Bloc blanc bleu.

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Comme au hasard, les nuages voguent –
Portés par la mélodie
Du ciel et de la mer.
Et de cet instant d’improvisation,
Une trompette d’or grave au bord de l’eau
Leur chœur.
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Définitivement rendu à la voix
Des monts, portée par les ailes d’un aigle
Sûr en sa course entre masses blanches
Ou bleues – et suivant leur dessin.



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Matière captatrice de silence, la pierre –
Où, comme des mots contenus, les signes
En leur relief
Ne disent rien, excepté
La présence réelle, à soi, aux choses –
L’âme du monde.
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INSTANT DU POÈME
Sur la pierre nue posées à même mes visions chromatiques où deux idées se complètent eu égard à la structure du jour et de sa lumière. Ainsi des fleurs tournées vers le Soleil.
Soit deux dames comme lovées dessous la voûte apollinienne que le poète célébra, vouant ses rythmes à la grâce par elles incarnée en ce moment d’inspiration – libres et telles, substance de l’air fondant l’écriture.
Entrées à l’improviste dans le champ musical qui la compose, d’entre les Muses et dictant sa structure toute notes et fragrances, où convergent avec suprématie leurs vœux ; de fait y acquiesçant aussitôt, moi-même, pris à la beauté apparue.
Or les voir, dès l’instant, guérit.
Pierre bleu azur
Fort précieuse, au ciel jaloux –
L'orfèvre rend grâce.

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UN MARBRE
Permanent en sa majesté, toujours stable
On le remarque ou le vénère en un chant. –
Ainsi de l’hymne que j’écris sur le sable
À la beauté apparue, tel marbre blanc.
Où le nombre d’or issu de mainte table
D’un regard se révèle à l’attrait charmant
Qu’il offrit dans les proportions d’une fable. –
Une déesse ! devant moi sur mon banc.
J’allai à la mer et au pays lointain,
Porté par l’énergie de ma vision belle –
Quelque région où le bonheur vous sourit.
Elle trônait, lors je n’eus pas moins d’entrain
À la revoir marchant sur la mer et telle
M’édicta ces signes qu’ensuite elle prit.

Dans l'unité bleue
Et sans aucune contrainte –
La vie bat son plein
