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Plutôt qu’hier
Je préfère dire l’instant.
Il s’agit d’un instant de ciel marmoréen
Et d’une lumière agréable.
Les mots ne suffisent pas
Pour décrire ce bonheur de l’instant.
Épiphanie, intégrité de l’âme,
Respect de soi,
Dans un univers
Qui ne m’appartient aucunement.
J’écoute les airs mélodieux
Des oiseaux au sein du printemps,
De ces arbres verts,
De ces fleurs tournées vers le soleil,
Des enfants qui jouent,
Des femmes souriantes.
Et ce dans le silence
Que le poème nécessite.
Car l’instant a ses lois,
Irrévocables, infrangibles
Et forge les ponts de l’avenir
Par la raison de leur permanence.
Jean-Michel TARTAYRE
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