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montagnes

PUBLICATIONS XIII

Nouvelle policière

GRAND HÔTEL

Nouvelle policière

 

Comme un marbre loue la mémoire

Aux jours s’est assorti l’hiver ;

La neige tombe sur la mer

Et blanchit tout un territoire.

 

Le nord, où j’écris cette histoire,

Garde en secret ce qui m’est cher ;

Comme un marbre loue la mémoire,

Aux jours s’est assorti l’hiver.

 

De ce récit que l’on peut croire

Ou pas, seule une boîte en fer

Cache un extrait au rythme amer,

Écrit sur du papier ivoire,

Comme un marbre loue la mémoire.

 

 

               La mer est battue par le vent. On peut la voir derrière la fenêtre grise, agitée, et s’accordant aux couleurs du ciel. Il est tôt ce matin, la neige tombe depuis plusieurs jours sans discontinuer. Aujourd’hui encore. Lumière pâle, marmoréenne, aux nuances bleu-gris. On entend peu de monde. Quelques paroles, au fond du couloir. La plage est couverte d’une épaisseur de neige inimaginable il y a une semaine de cela, tandis que nous nous installions. Il faisait franchement beau, peut-être même trop beau. Nous étions habillés comme au printemps. Puis le froid sévissant, les précipitations, nous privèrent du Soleil. Les chromatismes de l’air sensiblement uniformes, malgré les rares variations autour du bleu clair perçant les nuages, n’empêchent pas cependant nos habitudes.

              Je vais bientôt relayer mes deux collègues. Le temps de me préparer, prendre un petit-déjeuner et ma journée commence. Outre l’ordre du jour donné par la Direction, celui de la vigilance est une constante. La clientèle, notre priorité, m’éduque chaque jour à l’obligeance, au respect de l’institution. – Salut. On t’a fait un café. Une fois mes deux collègues parties pour aller dormir, je m’assois devant l’écran. Au vu du rapport noté pendant la nuit, « rien à signaler ». Je tourne la page, pointe l’heure, écris mon nom. Huit heures, des gens, dont des enfants, descendent déjà dans la salle de restaurant. Ce sont des familles venues de plusieurs horizons, des personnes potentiellement à protéger. Quatre familles sont entrées pour prendre le breakfast. Au total, quinze personnes. Elles sont passées devant moi, comme il se doit, et m’ont salué. Je leur ai rendu le salut. La dynamique du jour débute dès ce premier moment. Un simple échange de regards qui fixe mon rang, ma fonction, dans l’immeuble. Le devoir impérieux de la sûreté. Le droit de ne jamais me plaindre, qu’elle que soit l’occurrence. « Tais-toi » est ma seule occurrence langagière, dite à moi-même, quand j’ouvre les yeux après mes heures de sommeil.

              Ici, pour quelques mois, je m’acclimate. J’ai le plan du bâtiment et je l’associe à l’organisation de la journée. J’annote sur mon cahier l’heure et la fréquence des arrivées, des départs. Il est temps de me lever pour aller vérifier l’état des salles. La plus curieuse est celle qui demeure réservée aux colloques internationaux. Je l’ai nommée « L’Épure », pour sa stricte sobriété architecturale. Tout y est fonctionnel. Il s’agit d’un amphithéâtre. Au centre, au pied des marches en forme de demi-ellipse, sise la table des conférenciers ; elle occupe toute mon attention. Je vérifie l’état des microphones, des écrans, les branchements. C’est tout. Puis, je regarde devant moi, les places des auditeurs, les deux baies vitrées latérales, tout en haut, où journalistes et interprètes ont leurs salles respectives. Les deux autres, celles du milieu, au vitrage sans tain, celles où nous nous trouvons obligatoirement dès que tout le monde est assis, dotés de l’indispensable écouteur à notre oreille. « Bien. Rien à dire. » Je sors, ferme les trois serrures de l’entrée principale pour me rendre maintenant dans la salle dite « Des Maîtres ». On pourrait la qualifier de Musée cette salle, tellement elle propose de chefs-d’œuvre aux visiteurs. J’ouvre les stores métalliques et là … l’océan donne l’impression d’entrer directement avec sa lumière et sa mélodie à titre d’invité d’honneur. La forme est circulaire, semblable à une immense rotonde de front de mer. Je l’ai nommée « Opale », en raison de sa structure marmoréenne et des nuances bleu pâle que l’océan pose dessus. Ce matin, a fortiori, la neige ajoute à l’idée de l’excellente luminosité qui règne en ce lieu. J’y entre à petits pas, par respect pour le parquet entretenu au quotidien par un personnel d’exception. On peut sentir les parfums de cire d’abeille émanant du sol en bois, selon le motif à chevron. Je quitte la place  après avoir vérifié l’état de chaque chef-d’œuvre, ferme la triple serrure. Je rouvrirai à quatorze heures pour la clientèle, fermerai à dix-sept heures. La visite quotidienne est toujours guidée, la salle ouverte trois jours seulement dans la semaine ; le mardi, le jeudi et le dimanche. Midi, la relève est assurée par mon collègue. Je vais manger avec les membres du personnel. – À tout à l’heure. Quatorze heures. Right. Au moment du déjeuner, beaucoup de monde dans la salle. Menu Trois Étoiles. Un restaurant où tous sont en costume trois pièces, serveurs et agents, nous est réservé, immense. L’heure aussi, pour la clientèle ayant réservée, de gagner la salle qui lui est attribuée. Je l’ai nommée « Intérieur sur Horizon Bleu ». Elle est en marbre bleu et s’ouvre sur l’océan. Elle est le pendant d’ « Opale », ayant aussi la forme d’une immense rotonde, de plain-pied sur la terrasse de marbre blanc. Notre pause méridienne est un moment de partage entre collègues. Une heure nous parlons des choses faites, des choses à faire. – Je vais ouvrir.

              À quatorze heures, j’ouvre la porte d’ « Opale ». Madame la guide est déjà présente, avec la personne qui doit tenir le guichet, un jeune homme. Je bavarde un peu avec eux, le temps que les visiteurs inscrits sur ma liste arrivent. Dix minutes à peine et les voici. Ils sont ensemble, huit personnes, dont deux enfants. Les dames portent des robes de satin, les messieurs sont en costume, comme les enfants. Je les salue. Madame la guide se présente. Ils entrent. Je bloque la porte pour la laisser ouverte, ensuite j’occupe mon poste, debout devant l’entrée. Les visiteurs prennent leurs billets. Une heure passe. Les gens sortent. Madame la guide, comme à son habitude, vient à ma rencontre. – À tout à l’heure. Seize heures, dit-elle. Je demeure à ma place. Le guichetier reste à la sienne. Je devine qu’il enregistre les données comptables sur son clavier. On peut entendre la musique de l’océan, à l’instar d’une mélodie ancienne, inoubliable, qui passerait en sourdine dans les chromatismes pâles d’une lumière d’hiver dont les rayons se posent sur le seuil de la porte d’un palais.

              Seize heures, Madame la guide apparaît. Elle vient au-devant de moi, accompagnée d’un nouveau groupe de visiteurs, trois enfants, quatre adultes ; tous vêtus selon les règles de la Maison, très élégants. Sept. Sept noms au total sur ma liste. Ad hoc. Le groupe entre dans le Musée. Je demeure à mon poste. L’heure passe, animée par les commentaires de la guide, à travers le filtre de la distance qu’augmente l’épaisseur des murs. Après cette deuxième et dernière visite, je rejoindrai la cellule où nous nous retrouvons entre collègues pour le débriefing et un brin de pause. On fait le point de la journée, on bavarde, on prend un café. Dix-sept heures, je ferme les portes, salue les gens, Madame la guide, le jeune guichetier. Un petit quart d’heure, à marche lente, pour gagner « L’Axe » ; c’est ainsi que j’ai nommé notre cellule ; un quart d’heure, le temps qui suffit pour tout voir, savoir si rien ne cloche. La porte est ouverte, j’entre, on blague, on débriefe. Dix-neuf heures, je me rends au « Gymnase », la salle de sport précisément. Tout ici est mis à la disposition de la clientèle et du personnel. Tout ici justifie le respect que chacun doit aux lieux, à la Direction. Mes deux collègues femmes assureront encore trois nuits de surveillance, de vingt-trois heures à sept heures. – Oui, on a bien dormi, me dit l’une d’elles. Elles sont en train de soulever des poids de cinquante kilos dans les règles de l’art, par mouvements répétés, épaulé jeté, puis passent aux tapis roulants, dix kilomètres à chaque séance quotidienne. Pour ma part, j’ai pris les gants et m’exécute sur le sac avec énergie, évacuant le stress inutile, jusqu’à bien transpirer. Enfin, c’est la chambre, le dîner ensemble et retour à la chambre. Vingt-trois heures, on se salue, j’encourage les filles, je rentre dans la chambre qui me fut octroyée, j’ouvre l’agenda, Demain. « Matin RDV M. Le Directeur. Après-Midi, Bibliothèque. » Mêmes horaires que pour le Musée, quatorze – dix-sept heures. Je me couche.

                Il est l’heure ce jour, l’heure d’ouvrir la Bibliothèque. Je l’ai nommée « La Source », pour la bonne et simple raison que j’ai le droit d’entrer, y compris d’emprunter des ouvrages. Près de cinq cents mètres carrés de surface dédiée à la culture et au savoir. C’est écrit en lettres d’or sur une plaque de marbre blanc, dans le hall. Des milliers de livres, version papier, version numérique. J’entre et c’est là mon évasion, si je puis dire ; évasion par l’intérêt que je porte à l’écriture, néanmoins qui accroît mes facultés de vigilance contre l’Intrus. Raison de mon séjour ici. Madame la Bibliothécaire avait confirmé les propos de la Direction dans sa lettre à mon supérieur. Deux manuscrits passés sur le compte tristement connu de « Pertes et Profits ». Un trésor de fait. La Bibliothèque s’organise sur trois niveaux. Les deux oeuvres en question figuraient au troisième niveau, celui où une autre plaque de marbre gravée à l’or indique « Livres et Textes Anciens ». Deux cotes manquantes dans la série des « Ry » et des « TLh », chacune suivie de six chiffres. Je suis donc posté au troisième niveau. J’ai, avec moi, le renfort de quatre collègues. Deux au deuxième niveau. Deux au premier, répartis sur le mode suivant : un se tient à l’entrée, l’autre près de la bibliothécaire. Nous sommes trois à bénéficier d’une marge de mobilité autour d’un rayon de cinquante mètres, excepté ceux du premier niveau. Ils sont fixes. Ce fut ma stratégie dès le début. Ordonnée avant notre venue ici, au Grand Hôtel. – Non. Il n’est pas inscrit sur la liste de notre clientèle, m’avait d’abord confirmé M. Le Directeur. Il se serait présenté à la réception à titre de, je cite, « Représentant d’une grande maison d’édition ». Tout est inventé, falsifié. On n’en sait pas plus, Monsieur.

               Aujourd’hui, depuis notre entrevue de la matinée, ordre m’est donné de renforcer la vigilance. « – Inestimable Monsieur. L’affaire de plusieurs millions de dollars », me répéta-t-il. Je ne pense à rien. L’objectif seul me tient. Avec fermeté. Surveillance. L’objectif se résume en deux mots : Vigilance, Surveillance. – Il s’agit de deux rondeaux à peintures, retrouvés sur les lieux, ici même. Grand Hôtel fut construit sur les ruines d’un ancien castel du même nom et daté du XVe siècle,  Le Grand Hostel. Ils portent le sceau de la branche royale des Valois. Les autres vestiges furent légués à plusieurs musées internationaux. Nous nous trouvons dans un établissement fondé sur plus de cinq cents ans d’Histoire, me révéla encore M. Le Directeur ce matin. Des gens entrent, sortent, après avoir consulté ou emprunté des ouvrages. Les deux manuscrits enluminés manquants, à l’instar de tous les ouvrages du troisième niveau, ne peuvent qu’être consultés sur place. Comment l’Intrus a-t-il pu sortir sans être identifié par le déclenchement de l’alarme antivol sise à l’entrée. C’est donc qu’il a démagnétisé les objets sur place, peut-être découpé les codes, puis mis l’ensemble dans sa valise de représentant après avoir fait son travail auprès de la bibliothécaire. – Une visite anodine des trois niveaux pour prétexte et sous couvert de mon autorisation, me confirma cette dernière.

« La Source » se situe au-dessus de l’océan. Les vagues viennent battre les rochers sous nos pieds. La lumière naturelle est partout. Même le sol est transparent. On pourrait définir la structure comme un grand cube translucide. Tout en baies vitrées donnant sur le ciel et l’eau. Le soir, les stores métalliques réglables sont fermés. C’est moi, en l’occurrence, qui le fait après vérification que tout demeure en l’état, une fois que les agents de l’Hygiène et Sécurité ont terminé leur travail. L’océan ne me berce pas, non, il m’accompagne. Il me tient en éveil, m’oblige et dirige ma vie sur son trône de maestro. Je vis avec lui. Il règle mes pas.

                  La journée se passe. Rien. Pas d’Intrus. Nous sortons. Les agents sont là, font leur travail d’entretien. Après quoi, dernier coup d’œil. Je ferme. Retour à « L’Axe ». Restaurant enfin. Quelques mots avec le Chef, une Toque extraordinaire qui sait donner l’appétit. – Bavette, sauce à l’échalotte. Je lui en donne des nouvelles. « – Délicieux. Sincèrement, Chef ». Je monte dans ma chambre. Je regarde le portrait-robot. Conçu d’après témoignages, en l’occurrence ceux de la bibliothécaire et du réceptionniste ; et numérisé. Les caméras ne le montrent que de dos. – Quelqu’un qui connaît les lieux, me dit l’agent de sécurité au moment où nous revoyions les enregistrements à mon arrivée. – Jamais vu ici auparavant, ajouta M. Le Directeur ce matin. « Quelqu’un de très bien informé somme toute », pensai-je alors. Je range la photographie probable dans une poche de mon gilet ; me couche.

              Sonnerie. Minuit à ma montre de plongée Heavy Water. Je sors du lit tout habillé, quitte la chambre, rejoins ma collègue. Direction la plage. La neige tombe en abondance. Nous sommes à bord d’un bateau. Un zodiac très puissant qui passe les vagues avec facilité. Elle et moi respirons à travers une cagoule de laine. Nous avançons dans le blizzard. Tout est brouillé devant par les bourrasques. Cap au nord … Nous nous retrouvons assis, dans la tenue de rigueur exigée, sur le canapé d’un yacht blanc mouillant au beau milieu de la mer du nord … Des gens, tout autour de nous, discutent, d’autres dansent sur des chansons et rythmes multiples. Ces gens sont tous d’une élégance rare. Des dames et des messieurs de la haute société … On dirait l’intérieur d’un palais grec, illuminé et tamisé à la fois, selon d’agréables contrastes … J’avise Lady R., notre contact … Elle me renseigne sur le suspect … Je le reconnais passant la porte de sa cabine … Lutte … Il chute … Un tiroir … « Emmenez-le », dit ma collègue aux représentants des autorités déjà présents sur place en compagnie de Lady R. … La statue d’un aigle en lapis-lazulis paraît glatir soudain … C’est une voix de femme perçant comme une étoile dans la nuit … Elle chante un air qui s’atténue progressivement jusqu’à disparaître de notre champ auditif … Un saxophone monte dans les aigus, débutant une ballade  … Ma collègue dépose le courrier et demeure à son poste de guet … Deux heures …

              J’ouvre les yeux. Des cris de mouettes résonnent ce matin. On peut les voir planer de ma fenêtre. Mon radio-réveil affiche six heures. Une mélodie populaire passe et clôt définitivement les brumes oniriques de ma courte nuit. Je me douche, m’habille, descend au restaurant prendre le petit-déjeuner. Sept heures ; je salue mes deux collègues. – La relève ! Tu as bien dormi ? me demandent-elles. – Agité mais lourd. Elles rient et me laissent face aux écrans, face à mon devoir. Je note l’heure et la fréquence sur le clavier du Service. Un fond musical est diffusé dans Grand Hôtel. Lui aussi, comme l’océan, participe de mon quotidien. – Le Directeur te demande. Mon collègue de jour se tient à l’entrée de « L’Axe ». L’information me surprend, quoique sans le moindre émoi. – Je prends ton poste, le temps que tu reviennes, ajoute-t-il. Ascenseur, étage 150. Je frappe à la porte du Secrétariat. Je patiente dans la salle d’attente, un quart d’heure à vingt minutes. Monsieur Le Directeur m’invite enfin à le suivre dans son bureau ; une salle vaste qui domine la cité et donne sur l’horizon océanique. Le ciel entre de tout côté ; trois cloisons vitrées où la lumière est à l’honneur. J’ai nommé cette autre structure volumineuse « Un Cube dans le ciel ». – Asseyez-vous, me dit-il. Il s’assoit à son tour. Après avoir pris une minute pour prendre une valise d’acier, l’avoir posée sur sa table de bureau puis ouverte devant moi. – Voilà …  L’une de vos deux collègues qui faisait la ronde cette nuit les a trouvés dans un vestiaire de plagiste. La porte du casier battait au vent. Elle s’enquit du bruit occasionné. Aux environs de trois heures du matin. Trois heures six a.m. exactement. J’ai son rapport. Tenez. Je vous en prie, lisez-le.

               Je lis un rapport dans les règles, stricto sensu. Une page rapportant les faits selon leur progression minutée, sous le sceau de l’aigle azur. Une description somme toute très bien résumée par mon vis-à-vis. Dont acte. – Elle sera citée, Monsieur Le Directeur. – Quant au suspect, reprend-il ; envolé, inconnu. Je regarde le contenu de la valise métallique. « Aucune empreinte. Il portait des gants. », souligne ma collègue. – Ils seront déposés dans le coffre, conclut le Directeur. – Des questions Monsieur ? poursuit-t-il enfin. – Pas pour le moment Monsieur le Directeur. Je reviendrai vous voir avant le départ de notre équipe si vous me le permettez. J’aurai de nouvelles informations à vous confier, dis-je. Nous nous saluons. Je regagne « L’Axe ». Sur l’un des murs est affiché le poster d’une brigade à bord d’un zodiac fendant les vagues en plein hiver, sous la neige. Je le regarde. Le fond musical de Grand Hôtel diffuse le chant d’une diva que les éclats rythmiques d’un saxophoniste accompagnent en contrepoint. « Venez ce soir à la réception. Elle aura lieu dans la salle des colloques internationaux », me disait tout à l’heure le Directeur, ajoutant « Nous fêterons l’événement en l’honneur de votre équipe et de votre collègue. » Daté ce jour. Je signe.

 

 

Ici se clôt le témoignage

D’une mission au Grand Hostel

Que je viens de relire et tel

N’appartenant qu’à son rivage,

 

Soit un lieu où notre équipage

Opérait contre le recel. –

Ici se clôt le témoignage

D’une mission au Grand Hostel.

 

Le suspect resta sans visage ;

Nul ne sait des gens de l’hostel

 Qui, ni comment. – C’est sans appel

Car résolu sur une plage.

Ici se clôt le témoignage.

                                                                        Jean-Michel TARTAYRE

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