PROPOS SUR L’ART ENGAGÉ

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Qu’est-ce qu’un poème engagé ou une chanson engagée ? Un texte engagé, plus simplement ? Je crois que c’est un texte qui défend une cause importante pour l’évolution positive de la société.

 

L’auteur qui s’investit dans un texte engagé est un penseur et un acteur qui se fait le porte-parole, le représentant, des idées communément admises pour instituer un ordre humanitaire, un climat d’amour et d’entente entre les êtres humains et pour le bien de la planète.

 

Un engagement artistique, par extension, ne concerne pas seulement le texte mais aussi la musique, la peinture, la sculpture, le 7e Art ; ce sont des partitions, des tableaux, des œuvres télévisées, cinématographiques, des photographies.

 

Il s’agit, je crois, de communiquer les idées. En adéquation avec le bien-être et l’harmonie entre les peuples. Les discours du Mahatma Gandhi, de Martin Luther King, de Muhammad Ali, de Malala Yousafzai - qui obtient le Prix Nobel de la Paix en 2014, les tableaux de Jean-Michel Basquiat, de Vincent Van Gogh, les chansons de Billie Holiday, de Anna Marly, de Michael Jackson, de Serge Gainsbourg, de Bernard Lavilliers, de Renaud Séchan, de Sting, de Abd Al Malik, les réalisations de Sir Charlie Chaplin, les poèmes de Victor Hugo, d’Arthur Rimbaud, d’Aimé Césaire, les récits d’Anne Franck, de Yasmina Khadra, de Simone de Beauvoir, le polar, le jazz, apportent, entre autres, beaucoup à l’éveil des consciences. René Char, lorsqu’il compose les Feuillets d’Hypnos, instaure une écriture volontaire et en faveur des valeurs de la Résistance contre l’Occupation, au moment de la Seconde Guerre Mondiale. Et, en tant que combattant, il demeure fidèle à ses idées.

 

À cet égard, l’art engagé peut se concevoir comme dépositaire des Droits de l’Homme, contre le malheur et les souffrances provoquées par un être humain contre un être humain, par un peuple contre un autre peuple, par un tyran contre le peuple et les règles de la démocratie : Liberté, Égalité, Fraternité.

 

L’art engagé nécessite ainsi une volonté de dire et de faire dans la perspective de bâtir un avenir heureux, j’entends libre, pour la Jeunesse. C’est penser à l’Enfance avec une extrême gravité. C’est penser l’Innocence avec une grande fermeté. C’est penser au respect de soi et de son prochain, proposer le progrès social, humanitaire, et s’y tenir. Il se fonde sur une discipline très rigoureuse, d’accord avec son prochain, et sur l’observation fine des événements.

 

L’art engagé ne dépend que de lui-même et propose ; toujours dans une situation qui l’appelle ou le convoque.

 

L’art engagé enfin, je crois, consiste dans l’action de faire et de faire bien. Il est une pratique, il peut être un métier, soit une action au service du Bonheur de l’Enfance et des Mères, dans un souci de protection absolue.

 

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                                                                             Jean-Michel TARTAYRE